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Le FN mise gros sur l’Aisne, le Pas-de-Calais, l’Oise et le Vaucluse

Lien publiée le 28 février 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.huffingtonpost.fr/2015/02/28/elections-departementales-2015-fn-aisne-pas-de-calais-oise-vaucluse_n_6770172.html?xtor=AL-32280680

FRONT NATIONAL - Bien que freiné par les polémiques incessantes sur les dérapages de certains de ses candidats sur les réseaux sociaux, le FN aborde en confiance la dernière ligne droite avant le premier tour des élections départementales.

Convaincue qu'elle se classera en tête au soir du 22 mars, la formation de Marine Le Pen réunit en nombre ses candidats titulaires ce samedi 28 février à Paris. Objectif: parfaire les argumentaires et battre le rappel des troupes avant la campagne officielle. La présidente du parti d'extrême droite clôturera la convention par un discours, comme elle l'avait fait en novembre 2013, quatre mois avant les élections municipales.

Mais contrairement au scrutin de mars 2014, le FN n'affiche pas ou peu de pronostics chiffrés en vue des élections départementales. Il faut dire que le scrutin majoritaire à deux tours lui est historiquement défavorable, d'autant que le parti fondé par Jean-Marie Le Pen peine toujours à forger des alliances avec d'autres formations politiques.

Le Front national a pourtant toutes les raisons d'être optimiste. Tout d'abord, il ne peut qu'améliorer son score précédent (15%) et son quota d'élus. Il ne dispose aujourd'hui que de deux sortants. Lors des précédentes européennes, élection à un seul tour, le parti a oscillé entre 40 et 48% des voix dans une petite vingtaine de cantons et a franchi la barre de 38% dans 132 d'entre eux.

Une dynamique qui devrait se confirmer au niveau national: avec 30% des intentions de vote, le FN est donné en tête au premier tour avec deux points d'avance sur l'UMP-UDI (28%) et dix sur le PS (20%), selon un sondage Ifop pour Le Figaro. Sans pour autant garantir la conquète de la présidence d'un département.

Voici les départements où le FN veut marquer les esprits.

1. AISNE: LA REVELATION DES EUROPEENNES

Surprise du scrutin européen de mai 2014, l'Aisne a offert au Front national sa plus belle moyenne départementale: 40,02% des voix, soit presque deux points de plus que le fief du Pas-de-Calais et cinq points de plus que le Var, berceau historique du vote FN. Aux municipales, l'Aisne avait en outre offert une mairie au parti de Marine Le Pen, celle de Villers-Cotterêts, dirigée depuis par le secrétaire départemental du Front Franck Briffaut.

Comme le relève le site de France3 Régions, le Front national a obtenu dans 40 des 41 cantons de l'Aisne un score supérieur à 12,5% des inscrits aux dernières européennes. Autrement dit: il est en position de se maintenir au second tour dans la quasi-totalité des circonscriptions. Encore faut-il l'emporter, ce qui est encore loin d'être sûr.

2. PAS-DE-CALAIS: LE LABORATOIRE DE MARINE LE PEN

Depuis que la présidente du Front national a décidé d'y faire campagne, le Pas-de-Calais s'est mué en laboratoire de la stratégie du "ni droite ni gauche" du marinisme. Avec un certain succès puisque Marine Le Pen a frôlé l'élection aux législatives de juin 2012. Son bras droit, Steeve Briois, a été élu maire d'Hénin-Beaumont dès le premier tour des municipales de mars 2014. Et deux mois plus tard, la liste dirigée par Marine Le Pen aux européennes obtenait une moyenne de 38,87% des voix sur le département.

Suffisant pour faire basculer le département? Dans au moins deux cantons jouxtant Hénin-Beaumont, le FN frôle la barre des 50% des voix aux dernières européennes. Mais le PS reste fort et l'UMP est en difficulté dans le département. Les reports des voix des électeurs de droite joueront donc un rôle prépondérant.

3. OISE: VALEUR SÛRE DE PICARDIE

Dans l'Oise, aujourd'hui dirigée par un PS affaibli, le FN joue presque à domicile. Aux dernières cantonales, le parti d'extrême droite y avait dépassé les 24%, soit presque dix points de plus que sa moyenne nationale. Aux élections européennes, la progression est incontestable: 38,23% de moyenne sur le département, ce qui en fait un des plus favorables au Front national. C'est aussi là que Marine Le Pen a dépêché sa prise de guerre à l'UMP, l'ancien secrétaire national Sébastien Chenu, lui-même ancien conseiller municipal de Beauvais.

Cette dynamique du FN dans l'Oise s'est confirmée lors de la dernière élection législative partielle dans la 2e circonscription. Le Front y a certes été battu au second tour par le député sortant UMP Jean-François Mancel, mais avec un écart de seulement 789 voix. Or, le Front national a prouvé qu'il pouvait trouver des réservoirs de voix à gauche dans ce département. Un atout considérable étant donné que, si son électorat ne se démobilise pas, le FN pourrait être capable de se maintenir dans au moins 34 des 41 anciens cantons.

4. SOMME: L'AUTRE TEST PICARD

Avec 37,15% des voix en moyenne aux élections européennes, la Somme figure dans le quinté de tête des départements de conquête du Front national. Présidé par le Parti socialiste, le département est menacé par le climat défavorable à la gauche. Symptôme du pouvoir d'attraction qu'y exerce le FN, une ancienne élue socialiste Céline Maillard s'y présente sous les couleurs du parti d'extrême droite.

5. VAUCLUSE: LES TERRES DE MARION MARECHAL

Le Front national a investi toutes ses forces dans le département d'élection de sa députée Marion Maréchal-Le Pen, aujourd'hui dirigé par une faible majorité socialiste. Le parti d'extrême droite y a recruté plusiers candidats venus de la droite et de l'UMP. Et il mise gros sur les cantons jouxtant la ville d'Avignon où le FN s'est qualifié pour le second tour des municipales de mars dernier.

Avec 36,42% de moyenne départementale aux dernières européennes, le Front national peut espérer, en cas de vague bleue marine, faire tomber le conseil général. Mais il faudra pour cela s'entendre avec la Ligue du Sud du député-maire Jacques Bompard, qui présente des candidats dans six cantons. Or les relations ne sont pas toujours simples entre l'ancien cadre du FN et son ex-formation politique.

6. VAR: LA REVELATION DES SENATORIALES

Rien n'est joué dans le Var où l'UMP est bien implantée et le PS peu présent. Pour autant, le FN espère bien y concrétiser l'élan des municipales qui a vu tomber les villes de Fréjus, de Cogolin et de le Luc. Le maire de Fréjus, David Rachline, a même réussi l'exploit de se faire élire sénateur. L'un des rares conseilleurs généraux sortants du FN est d'ailleurs issu du département.

De quoi nourrir quelques espérances. Avec ses 34,96% de moyenne aux européennes, le Var "fait partie des départements où il y a une probabilité de gagner", estime le secrétaire départemental du FN Frédéric Boccaletti mettant en exergue "les secteurs où nous sommes très bien implantés". Mais "il faut encore arriver à la majorité, c'est très difficile de faire des pronostics", tempère-t-il.

Les objectifs sont néanmoins ambitieux: 12 cantons sont à portée de main. Il faudra le double pour diriger le Var.

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http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0204189365020-departementales-2015-les-departements-qui-pourraient-basculer-1097452.php

Entre 30 et 40 départements, sur 101, semblent susceptibles de basculer à droite lors des élections départementales des 22 et 29 mars. Le FN pourrait remporter le Var, le Vaucluse, voire le Pas-de-Calais.

Les élections départementales s’annoncent comme une défaite de plus pour le PS et la gauche et une nouvelle étape en avant du Front national. Mais c’est l’UMP qui devrait tirer les marrons du feu, selon des experts politiques. Quand la gauche contrôle aujourd’hui une soixantaine de départements, sur 101, et la droite une quarantaine, l’UMP ambitionne d’inverser ce rapport de force pour devenir majoritaire. Le FN espère emporter le Var et le Vaucluse... mais surtout, faire entrer en force de nombreux élus dans les conseils départementaux, lui qui n’en a qu’un.

Voici un large échantillon des départements pouvant, selon l’AFP, changer de majorité :

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Nord-Pas-de-Calais

Nord : département qui a le plus de sièges (82) et bastion socialiste. Mais aux municipales de mars 2014, la droite a pris des villes importantes (Tourcoing, Roubaix...). Attention au FN, grâce à son implantation à Dunkerque et dans le sud du département. Parmi les candidats, le ministre de la Ville, Patrick Kanner.

Pas-de-Calais : la capacité du PS à tenir le département dépendra en grande partie de la performance du FN, qui devrait être au second tour dans beaucoup de cantons. La droite traditionnelle étant faible, un basculement au profit du parti de Martine Le Pen est envisageable.

Oise : forte probabilité d’une perte du département par la gauche. Qui en profitera? La droite, dont l’Oise est un ancien bastion, ou le FN ? Aux européennes de 2014, celui-ci avait dépassé dans 34 des 41 anciens cantons la barre de 12,5% des inscrits, synonyme de qualification pour le second tour.

Aisne : là aussi, compétition entre la droite et le FN pour ravir le département à la gauche. Sur les 41 anciens cantons, 40 avaient donné au parti frontiste un score supérieur à 12,5% des inscrits aux européennes.

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Centre et Limousin

Indre-et-Loire : En dépit d’un avantage de 11 sièges au Conseil général, la majorité sortante PS-PC-EELV-DVG s’attend à une « élection serrée », tandis que la droite se dit « très optimiste »« L’absence d’accord avec EELV et PC-Front de gauche nous met dans une situation compliquée », de l’aveu du président sortant, Frédéric Thomas (PS).

Corrèze : la droite pourrait bien reprendre la Corrèze, qu’elle avait dirigée quasiment sans discontinuer depuis 1970 avec l’arrivée de Jacques Chirac à la tête du département. En 2008, François Hollande n’avait enlevé la Corrèze qu’avec un siège d’avance, et l’avait conservée de justesse en 2011. En mars, la majorité actuelle a perdu la plupart des communes importantes (Brive, Ussel) hormis Tulle, la ville du président.

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Aquitaine

Pyrénées-atlantiques : la gauche avait conquis en 2011 le Conseil général que la droite présidait sans discontinuer depuis la Libération. L’actuel président socialiste, le sénateur Georges Labazée, a préféré ne pas se représenter et la droite paraît en mesure de s’imposer, grâce à des accords entre centristes et UMP.

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Midi-Pyrénées

Haute-Garonne : le PS est hégémonique dans le conseil sortant avec 39 sièges sur 53, mais les élections européennes avaient été cataclysmiques pour la gauche. Une réplique du phénomène conjuguée à une faible participation conduirait à son élimination dès le 1er tour dans 17 cantons sur les 27. La gauche part divisée alors qu’ « à droite, nous sommes unis comme jamais », a affirmé Jean-Luc Moudenc, maire UMP de Toulouse, qui juge la victoire « possible ».

Tarn : en fonction depuis 1991, le président sortant, Thierry Carcenac (PS), a choisi de se représenter. Le projet de barrage de Sivens, qu’il défendait, et la mort du jeune écologiste Rémi Fraisse, tué par une grenade de la gendarmerie en octobre, risquent d’entraîner de très mauvais reports de voix entre socialistes et écologistes.

Tarn-et-Garonne : le PRG est traditionnellement dominant et Jean-Michel Baylet a longtemps bénéficié d’un vote légitimiste. Mais PS et radicaux sont très divisés, et les reports de voix s’annoncent des plus délicats.

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Languedoc-Roussillon

Pyrénées-Orientales : elles pourraient basculer à droite, après 17 années d’hégémonie socialiste. L’élection du nouveau président de l’assemblée départementale pourrait être compliquée, le vice-président du FN, Louis Aliot, ayant déjà annoncé que son parti ne donnerait ses voix « ni à la droite ni à la gauche ».

Gard : unie, la droite ambitionne de ravir le département au PS. Le FN, en très forte progression aux municipales (il a gagné Beaucaire), espère gagner 4 cantons et jouer le trouble-fête.

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Provence-Alpes-Côte d’Azur

Bouches-du-Rhône : la grande inconnue est le score que fera le président sortant, Jean-Noël Gurérini, qui a quitté le PS et présente des candidats dans tous les cantons sous l’étiquette de son nouveau parti, « La force du 13 », face à ceux du PS. L’UMP espère profiter de cette division, tandis que le FN, qui a déjà un maire d’arrondissement et sénateur, Stéphane Ravier, compte bien jouer les arbitres. En cas de duel avec un candidat de droite pour la présidence, Jean-Noël Guérini sera soutenu par le PS, a annoncé ce dernier.

Var : Le FN espère capitaliser sur ses gains des municipales (Fréjus, Cogolin, le Luc) et des sénatoriales (Fréjus) et mise sur le rejet d’une « majorité nationale et départementale à bout de souffle », pour, peut-être, gagner la présidence du Conseil général. L’UMP juge « probable » de conserver la majorité, mais une « majorité relative ».

Vaucluse : le PS, qui dirige le Conseil général, est très menacé. « On espère être en mesure de gérer le département », dit le frontiste Philippe Lottiaux, qui avait devancé l’UMP aux municipales à Avignon. Les ambitions du FN pourraient être contrariées par les rivalités avec l’autre parti d’extrême droite, la Ligue du sud de Jacques Bompard, présente dans la moitié des 17 cantons. Mais la Ligue appellera à l’union des droites entre les deux tours.

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Rhône-Alpes et Auvergne

Drôme : devenu chef de file du PS au Sénat, le président sortant, Didier Guillaume (PS), a cette fois passé la main. La droite s’est rassemblée (UMP-UDI-Modem-DVD) face à une gauche en ordre dispersé et compte amplifier ses résultats aux municipales (conquête de Valence et Romans-sur-Isère notamment).

Isère : dirigé par les socialistes depuis 2001, et par André Vallini jusqu’à son entrée au gouvernement en 2014, le conseil général pourrait basculer à droite. Après avoir conquis Grenoble l’an dernier, les écologistes espèrent prendre quelques cantons aux socialistes dans l’agglomération grenobloise.

Allier : seul département encore dirigé par le PCF avec le Val-de-Marne, l’Allier pourrait revenir à droite. Sur le papier, neuf des anciens cantons sont acquis à la gauche et neuf à la droite. Le PCF s’est opposé à une alliance avec le PS dès le premier tour.

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Lorraine et Franche-Comté

- Meurthe-et-Moselle : incertitude dans ce département acquis à la gauche depuis 1998, mais dont les observateurs estiment que la future majorité pourrait se jouer à un seul siège. Baptême du feu pour Mathieu Klein (PS), allié à EELV, et successeur à la tête du Conseil général du charismatique et populaire Michel Dinet (PS), brutalement disparu en mars.

Doubs : la droite part unie avec une coalition UMP-UDI-Modem. Emmenée par le président sortant, Claude Jeannerot, la gauche a repris espoir depuis la victoire de Frédéric Barbier à la législative partielle du Doubs, début février.

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Ile-de-France

Seine-Saint-Denis : bastion de la gauche depuis sa création en 1968, elle pourrait basculer à droite. L’UMP et l’UDI, qui dirigent désormais 21 villes sur 40, présentent des listes d’union, à la différence du PS et du FG, qui n’ont pu s’entendre. Le département avait voté Hollande à 65% en 2012.

Essonne : Président du conseil général depuis 2011, l’ancien député « frondeur » Jérôme Guedj conduira les socialistes, alliés aux écologistes et au PRG. Le PCF a refusé tout accord au niveau départemental avec le PS, mais des accords locaux ont été conclus dans 8 des 21 cantons. A l’UMP sont sur les rangs l’ancien ministre Georges Tron et le maire de Corbeil-Essonnes, Jean-Pierre Bechter (suppléant: Serge Dassault), qui ont des démêlés avec la justice pour des motifs très différents.

Val-de-Marne : fief communiste historique, il pourrait basculer à droite, d’autant qu’entre le PCF et le PS, le torchon brûle.

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Outre-mer

La Réunion : la droite pourrait prendre le contrôle de l’assemblée départementale, à la faveur d’un renversement d’alliance de Nassimah Dindar, la présidente actuellement alliée à la gauche et au centre-droit.