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Immobilier : prix multiplié par quatre en vingt ans à Paris

économie

Lien publiée le 4 octobre 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2015/10/02/immobilier-prix-multiplie-par-quatre-en-vingt-ans-a-paris/

C’est le constat proprement hallucinant que l’on découvre au détour d’unarticle des Echos (reproduit ci-dessous ; voir tout à la fin du billet), qui nous apprend que les prix sont passés d’un peu plus de 2.000 € le m² en 1996 à près de 8.000 € le m² aujourd’hui (pic en 2011 avant de diminuer légèrement depuis).

Et pendant ce temps-là, les salaires n’ont pas tout à fait connu la même évolution, comme chacun a pu le constater sur sa fiche de paie.

Mais la journaliste est tout de même soulagée de voir que les prix repartent à la hausse. Elle ne doit pas être locataire.

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Immobilier : la hausse des prix se confirme à Paris et dans sa banlieue
Anne-Sophie Vion / Journaliste | Le 01/10/15

Les notaires de Paris-Ile-de-France confirment la tendance à une petite remontée des prix en Ile-de-France sur trois mois, à fin juillet. L’activité s’inscrit également en hausse sur la période.

Un léger vent haussier souffle sur le marché francilien. Dans la droite ligne de leur point de conjoncture du 10 septembre dernier, qui r eflétait l’état du marché au deuxième trimestre 2015 , les notaires de Paris-Ile-de-France confirment, dans leurs chiffres de juillet, la nouvelle tendance à la remontée des prix de l’immobilier ancien francilien ainsi qu’à la bonne tenue de l’activité dans cette région.

Dans la capitale, les prix sont ainsi repartis à la hausse : + 0,7 % en trois mois, à fin juillet (comparé à février-avril 2015). Le prix de vente au mètre carré ressort à 7.980 euros en juillet 2015 (7.880 euros/m2 au 2e trimestre 2015). Toutefois, nuancent les notaires, « corrigé de l’effet de la saisonnalité, qui accélère toujours la hausse pendant l’été », le prix de la pierre parisienne reste en baisse de 0,2 %. La décélération des prix parisiens s’accentue mais elle demeure modérée. Sur un an, les prix sont encore en diminution de 2,6 % (mai-juillet 2015 comparé à mai-juillet 2014).

Reste que les indicateurs avancés des notaires (projection de l’évolution des prix par l’analyse des promesses de vente signées en juillet 2015, à échéance d’octobre) traduisent un retournement de la tendance baissière. Les prix franchiraient à nouveau la barre des 8.000 euros le m2, à 8.090 euros/m2 en octobre, avant toutefois de s’infléchir à nouveau très légèrement en novembre à 8.060 euros le m2. Les notaires mettent ainsi en garde : « il serait prématuré de conclure à une inversion durable de tendance concernant la variation des prix, les récentes évolutions étant encore irrégulières et peu marquées. »

En petite et grande couronne, comme à Paris, le recul des prix des appartements anciens ralentit : - 2,4 % pour l’ensemble de l’Ile-de-France, sur un an, à fin juillet, à 5.270 euros le m2, en moyenne, contre - 2,5 % sur un an, au 2e trimestre 2015. En trois mois, le prix des appartements a augmenté de 0,7 % et celui des maisons de 1,8 %. Mais là aussi, tempèrent les notaires, « la correction de la saisonnalité (…) laisse persister une baisse de 0,2 % du prix des appartements et une progression de 0,4% pour les maisons en trois mois. » Au demeurant, « les avant-contrats prolongent ces évolutions plutôt haussières pour l’automne 2015, au-delà de la traditionnelle hausse saisonnière en été. »

Côté activité, la reprise des ventes se poursuit. De mai à juillet 2015, 45.800 logements ont été vendus en Ile-de-France, soit une progression de 23 % par rapport à la même période, il y a un an. « La demande de logements s’est davantage portée sur les appartements que sur les maisons », précisent les notaires. Dans la période, les ventes d’appartements ont, en effet, crû de 27 % alors qu’elles ont augmenté de 16 % pour les maisons. En revanche, modèrent-ils « les tous premiers résultats pour le mois d’août viennent nuancer cette apparente reprise d’activité en Ile-de-France. »

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Paris : les quartiers les moins chers ont quadruplé !

Pour peut-être mieux comprendre les évolutions actuelles des prix à Paris, les notaires ont scruté le passé. En vingt ans, les prix de l’immobilier parisien ont flambé, passant d’un peu plus de 2.000 € le m² en 1996 à plus de 8.000 € le m² en 2011 avant de diminuer légèrement depuis. « Proportionnellement, relèvent les professionnels du notariat, les quartiers les plus populaires ont davantage augmenté que les quartiers les plus huppés. Le quartier le moins cher voit son prix quadrupler et le plus cher tripler ».

En 1996, détaillent-ils, il fallait débourser 2,6 fois plus dans le quartier le plus cher pour devenir propriétaire que dans le quartier le moins cher. En 2001, l’écart atteint son maximum avec un prix 3,5 fois plus élevé pour le quartier le plus cher toujours par rapport au moins cher. Mais l’écart s’est ensuite réduit entre 2,2 et 2,5.

« Au final, concluent les notaires, il semble que dans les quartiers les plus chers, les prix ont atteint une sorte de plafond et qu’ils ne peuvent pas s’y maintenir. A l’inverse, dans les quartiers les moins chers, la pression des acheteurs cherchant à rejoindre la capitale empêche une diminution des prix : le quartier le moins cher est resté à 6.000 € le m² depuis quatre ans. Le resserrement des prix se fait donc par une diminution des prix des secteurs les plus coûteux ».