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Résumés des 23ème et 26ème jours de grève des postiers de Neuilly

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Lien publiée le 24 novembre 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Résumé du 23ème jour de grève des postiers de Neuilly (20 novembre 2015)

Dialogue en mode « vigipirate » avec les grévistes

Les postiers de Neuilly sont intervenus ce vendredi matin en nombre au bureau de Colombes. La prise de parole a permis à la fois de dénoncer le climat de répression qui sévit dans le bureau, et d’exiger que les avancées obtenues à La Garenne-Colombes concernant le sous-effectif, la sécabilité inopinées et les heures supplémentaires soient appliquées également à Colombes, qui fait partie du même établissement. Les facteurs de Colombes ont RDV lundi matin 10 min avant leur prise de service pour exiger la réponse du chef d’établissement.

Près de 50% des facteurs de Gennevilliers ont débrayé également vendredi matin à l’occasion d’un nouveau procès : La Poste, revancharde, avait vu sa réorg annulée le 20 octobre dernier, étant donnée qu’elle était passée outre le vote d’une expertise CHSCT. Là, La Poste contestait tout simplement le fait que la réorganisation était un projet important : à les croire, supprimer 10% des tournées, obliger les facteurs à rentrer au bureau une heure après leur fin de service, ça n’est « pas important » ! Mais si ce n’est pas important, alors pourquoi ne pas l’abandonner ce projet alors ?

Vigipirate au pays de la DSCC 92
Les grévistes de Neuilly et de Gennevilliers se sont rejoints à la direction départementale du 92 pour exiger d’être reçus par le directeur : la veille, le directeur de Neuilly avait expliqué aux grévistes que toutes leurs propositions de compromis étaient rejetées par le directeur départemental… et qu’il n’y avait aucune proposition faite de son côté ! Les grévistes étaient donc présents à la direction pour tout simplement à être reçus. Les militants et sympathisants SUD du guichet du 92 sont venus leur apporter leur soutien. Les grévistes ont tout d’abord trouvé porte close, puis c’est à un huissier de justice qu’ils ont eu affaire ! Et enfin, c’est tout le staff DRH (sauf le directeur) qui est venu voir les grévistes qui prenaient un petit-déjeuner, et leur a expliqué qu’ils devaient évacuer les lieux… à cause de Vigipirate et de l’état d’urgence ! La direction est donc prête à instrumentaliser les attentats pour ne pas avoir à négocier… Mais la journée a fini sur une bonne nouvelle : SUD a recueilli 52 % des voix au courrier pour les élections au Conseil d’Administration (62 % à l’exécution), une vraie claque pour la direction !

Résumé du 26ème jour de grève des postiers de Neuilly (23 novembre 2015)

La direction joue la carte de retenues sur salaires… mais n’arrive pas à briser la grève

Les facteurs de Colombes ont exigé ce matin de recevoir des garanties écrites concernant les heures supplémentaires (rémunération au forfait, volontariat) et le report des congés. Comme la grande majorité des facteurs (ménage et Cedex) étaient réunis en salle de pause et sont restés fermes, le directeur qui à la prise de service refusait tout écrit a fini quelques minutes plus tard par donner un écrit aux collègues. Une petite démonstration de la force du nombre, importante pour un bureau que la direction veut réorganiser l’an prochain.

Les grévistes de Neuilly ont effectué une prise de parole à Levallois, concernant les mêmes questions qu’à Colombes. Les facteurs de Levallois se sont mis d’accord pour exiger demain matin d’avoir des réponses de la part de leur directeur.

Puis les grévistes de Neuilly se sont réunis en AG et ont fait le point sur la situation : si la direction départementale joue la montre, c’est parce qu’elle espère que les retenues sur salaires qui viennent d’être opérées entraînent des reprises du travail en série. Peine perdue : même si de nombreuses paies sont entre 500 et 700 euros, même si la direction s’est arrangée dans certains cas pour retenir plus de jours de grève que le nombre effectivement faits, la grève tient. La direction comptait sur une baisse de régime du mouvement, elle n’est pas au bout de ses surprises.

Fête de soutien aux grévistes samedi 28 novembre à partir de 20h30, à Nanterre (lieu à préciser)

Pour soutenir les grévistes, envoyez vos chèques à l’ordre de SUD Poste 92, à envoyer à SUD Poste 92, 51 rue Jean Bonal 92250 La Garenne-Colombes